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Le système de rémunération des dirigeants de Danone indexé sur des critères sociaux et environnementaux

1. Gouvernance

Partage de la valeur

Secteur Agroalimentaire

Année 2009

Pays France

Bonne Pratique repérée par

Contexte

Le groupe Danone, acteur majeur du secteur agro-alimentaire, est l’un des pionniers de l’engagement dans une démarche de responsabilité sociétale d’entreprise. La mise en place du projet Grameen Foods Ltd en 2006 illustre cette volonté.

La stratégie du groupe depuis 2008 consiste à recentrer ses activités sur « la santé par l'alimentation au plus grand nombre ». Danone cherche à répondre aux préoccupations nouvelles des consommateurs, qui aspirent à vivre selon leurs valeurs environnementales et sociales. Pour renforcer la cohérence de cette stratégie, il est essentiel que ces mêmes valeurs se retrouvent dans la politique interne de l’entreprise.

Dans ce cadre, sous l’impulsion de Franck Riboud, PDG du groupe, le système de rémunération des dirigeants a évolué pour prendre en compte des critères environnementaux et sociaux dans le calcul des bonus.

Objectif(s)

Faire correspondre les valeurs du groupe à celles de ses clients.
Confirmer son positionnement et son engagement en tant qu’entreprise responsable.

Démarche

La refonte du calcul des bonus impacte l’ensemble des dirigeants du groupe (900 cadres). Avant la refonte du système, 60% du bonus était indexé sur les résultats économiques, 40% sur la gestion et le management. Désormais, les bonus seront fonction de 3 critères proportionnellement égaux: 1/3 pour l'économique, 1/3 pour le management et 1/3 pour le sociétal.

Les critères financiers restent inchangés, ils sont basés sur la croissance du chiffre d'affaires, la rentabilité et le cash généré.

Les critères managériaux sont définis entre le cadre et son responsable hiérarchique direct, en toute transparence avec la direction des ressources humaines. Ces critères sont individualisés contrairement aux autres.

Les critères sociétaux comprennent deux volets :
- sur le plan environnemental, les dirigeants seront évalués sur la réduction de la quantité de CO2 émis par l'activité dont ils sont responsables et sur la consommation d'eau ;
- sur le plan social, c’est le taux d'accident de travail et l'augmentation du nombre d'heures de formation qui servira de référence