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FLEURY MICHON s’engage au service du consommateur pour une filière porc durable et du surimi responsable

6. Clients / Consommateurs

Santé sécurité des clients et consommateurs

Secteur Agroalimentaire

Année 2014

Pays France

Bonne Pratique repérée par

Contexte

Groupe familial implanté en Vendée depuis 1905, Fleury Michon développe ses activités autour de la charcuterie et des plats préparés en magasin libre service en France (85% du CA), mais aussi à l’international (7% du CA) et des activités de restauration hors domicile (7% du CA). Engagée dans la RSE depuis 2010, la marque recherche avant tout la satisfaction durable du client avec « l’obsession du bon », une qualité de l’alimentation mise au service du plus grand nombre. En cohérence avec cet engagement, Fleury Michon s’associe avec l’ONG Green Cross pour une filière porcine durable et pour la commercialisation responsable du surimi.

Objectif(s)

Améliorer la qualité des aliments pour tous
Organiser la filière et labelliser les produits
Réduire les pollutions liées à l’élevage

Démarche

Fleury Michon est engagé sur la traçabilité et la qualité de la filière porc : certification de conformité produits, cahier des charges rigoureux avec les éleveurs (génétique alimentation, suivi sanitaire).
C’est à partir de la pollution des algues vertes en Bretagne que les associations et élus locaux ont interpellé la branche France de Green Cross. Ainsi est né le projet d’une nouvelle filière de porcs durables, de l’exploitation à la distribution en magasins, avec un cahier des charges stricts, mais sans les exigences et les coûts du bio ; ce qui permet en bout de chaîne, de proposer aux consommateurs un produit de niveau de prix intermédiaire.
Fleury Michon, 5e acteur de l’agro alimentaire en France, s’est associé à ce projet.
Des représentants de l’ensemble de la filière (dont les consommateurs) ont rédigé un cahier des charges : élevage sur paille (pour éviter les rejets de lisier), sans traitement chimique ni préventif, ayant recours aux cultures locales à 60%, sans OGM, avec rotation des cultures, avec une alimentation diversifiée et des déchets sous forme de fumier (paille et excréments) .
Certains éleveurs ont déjà adopté ce mode de production raisonné. Pour permettre ce type de production en plus grand nombre, il faut que celui ci devienne rentable : meilleure valorisation de la carcasse en coproduits (énergie à partir de la bio masse, cuir à partir de la peau…)
Actuellement en phase de prototypage, le développement de la filière vise entre 15 et 20% du marché d’ici à 2017.