Avec le protocole de Kyoto, les entreprises qui réduisent leurs émissions de carbone au delà des objectifs fixés bénéficient de crédits carbone échangeables sur le marché. Mais après 2012, date de l’expiration de ce protocole, l’incertitude de ces échanges risque de freiner certains projets environnementaux.
Au-delà du protocole de Kyoto, l’Union Européenne s’est cependant fixée des objectifs ambitieux de réduction d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Dans ce contexte, la Banque Européenne d’Investissement (BEI) lance en 2007 le fonds de crédit carbone pour l’après 2012, en partenariat 4 grandes banques européennes.