Le réchauffement climatique mobilise un peu plus la communauté internationale chaque année. Les émissions de gaz à effet de serre, qui en sont la cause, et principalement celles qui découlent des activités humaines focalisent l’attention. Parvenir à une économie bas-carbone est un objectif-nécessité mis en avant par les COP successives, les sommets sur le climat et les « climate finance days ».
En août 2015 la France s’est dotée d’une loi dite « transition énergétique » pour une croissance verte, dont un article (art 173) concerne les investisseurs. Le décret d’application correspondant attend d’eux une prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance intégrée à la politique d’investissement et dont les résultats sont mesurés.
De son côté, l’Accord de Paris sur le climat conclu en décembre 2015 à l’issue de la COP 21 a demandé aux Etats se s’employer à limiter la hausse de la température à 2°C, ou mieux 1,5°C pour la fin du siècle. C’est dans ce contexte que le Groupe s’est lancé dans l’évaluation des émissions de gaz à effet de serre de son portefeuille.